La crise sanitaire a eu des répercussions sur tous les secteurs d’activité, mais celui du tourisme est sans aucun doute le plus touché. Entre fermeture des frontières, annulation de vol, respect des gestes barrières et propagation du virus, les passionnés de la route ont dû mettre leur planning en suspens. Aujourd’hui, les mesures sont plus flexibles. Voyager d’un pays à un autre devient possible. Mais mis à part la nécessité de présenter un carnet de vaccination pour certaines destinations, d’autres pays exigent également l’affiliation à une couverture spéciale.
Une assurance obligatoire pour certaines destinations
Si avant la pandémie du covid-19, l’assurance voyage devant couvrir certains frais de maladie était facultative, aujourd’hui, elle devient obligatoire pour certains pays. Avant la crise, la liste des pays demandant une couverture maladie était de six, au début de l’année 2021, elle était de 34. Et avec l’apparition des nouvelles variantes, ladite liste ne fait qu’augmenter. Dans la pratique, cette exigence se manifeste par une obligation de présenter aux autorités des frontières une attestation d’assurance mentionnant le terme « covid ». Cette mention fait office de couverture de frais maladies liées au virus (quarantaine, rapatriement, etc..).
Un sésame difficile à obtenir pour les plus de 65 ans
Les personnes âgées sont connues pour faire partie des individus les plus vulnérables au virus. Ainsi, s’ils veulent voyager, ils ont l’obligation de prendre une assurance maladie liée au virus covid-19. Cependant, les seniors ont jusqu’ici du mal à obtenir leur sésame. Malgré le fait qu’ils soient vaccinés, les établissements d’assurances refusent de leur accorder une couverture maladie eu égard à leur statut de « personnes vulnérables ». À partir de 65 ans, la majorité des contrats d’assurance maladie « covid » s’arrêtent. Certaines mutuelles acceptent de prendre en charge les seniors, mais les cas sont assez rares. Une malheureuse nouvelle pour nos aînées qui aiment prendre la route.